Avec une seule arrivée (Berthod), le club de la Principauté n’a guère affolé le marché des transferts. Ricardo, le nouveau technicien, espère encore au moins une recrue. Mais la situation du club n’est pas évidente à gérer.
Jérémy Berthod doit se sentir bien seul. A ce jour, le latéral gauche constitue l’unique recrue de l’AS Monaco. Et encore, l’ancien Lyonnais n’a pas été aligné samedi dernier par Ricardo pour l’ouverture du championnat. Le technicien brésilien lui a préféré le jeune et inexpérimenté Muratori, en grandes difficultés face aux Stéphanois. Devant ce tableau, l’inquiétude commence à gagner les supporters du club de la Principauté. Ils aimeraient voir débarquer d’autres éléments, afin de redorer le blason du septuple champion de France.
Mais ils ne voient rien venir. Les dirigeants asémistes jouent au jeu du chat et de la souris. Ils préfèrent botter en touche lorsque le volet arrivées est évoqué : « On verra d’ici le 31 août », clame l’un d’eux. Les priorités de recrutement changent au gré du temps. Un jour, un milieu offensif droit (Giuly, Castelen) est recherché. Puis, il s’agit d’un milieu axial ou encore d’un latéral droit. Des pistes existent pour ce dernier poste. Des contacts plus ou moins avancés auraient existé avec Noé Pamarot (Portsmouth), Adriano (Atalanta Bergame) ou encore Mauro Cassetti (AS Rome).
Un club désargenté
Aujourd’hui, c’est le nom du Rennais Bruno Cheyrou qui surgit. L’ancien Lillois et Bordelais réfléchirait à la suite à donner à sa carrière. Lié jusqu’en 2009, il prête une oreille attentive aux différentes sollicitations, dont il fait l’objet. Mais il se sent bien en Bretagne, où il pourrait rempiler. Des discussions doivent d’ailleurs se tenir prochainement à ce sujet.
Dans l’entourage du club princier, on prétend qu’il ne devrait plus se passer grand-chose au rayon arrivées. L’ASM se retrouve aujourd’hui désargentée, à cause d’un passé où les liquidités ont été gaspillées. Et ce n’est pas la résiliation du contrat de l’Espagnol Gerard qui, au bas mot, aurait coûté 1,8 million d’euros qui va arranger les choses. Ricardo doit commencer à se demander ce qu’il était venu faire dans cette galère…