Communiqué Ultras Monaco 1994 – « Le chien qui hurle le plus fort… »
Nous sommes heureux de constater que les problèmes des Ultras Monaco 1994 ne laissent pas les autres supporters indifférents et que les médias se penchent sur la question du conflit avec M. De Bontin. Certains points ayant été abordés de façon inexacte, nous faisons ce communiqué pour clarifier la situation.
PRECISIONS :
1. Abonnements
Nous tenons à signaler que nous ne sommes pas –et n’avons jamais été, en grève pour la question du prix des abonnements. Lorsque les réductions accordées à nos membres ont été abolies sans préavis, nous avons émis une protestation au club, de façon privée et discrète, car personne n’aime voir sa participation financière doubler d’une saison à l’autre. Lorsque le club nous a, après coup, expliquer sa position, nous l’avons acceptée bien qu’elle ne nous plaisait pas. Nous pensons que ceux qui insistent sur cet aspect tentent de nous décrédibiliser. Pour nous, cette affaire est close.
2. Vente de produits UM
Nous vendons nos produits depuis 1999, sous le couvert d’une autorisation délivrée par M. Campora, alors président du club, mais aussi membre éminent du conseil d’état de la Principauté. En 2004, à la demande de la Sûreté Publique Monégasque, nous sommes devenus une association de loi 1901 aux registres français, afin justement de légaliser la vente de nos produits.Cependant, ceci ne constitue en rien une licence officielle de vente.
Constatant cet état de fait, le Président De Bontin a jugé bon, et ce sans nous avertir au préalable, de faire fermer notre table de vente en tribune, à grand renforts de stadiers et d’officiers de Police, créant ainsi une grande tension qui n’avait pas lieu d’être. L’explication ne nous sera fournie que quelques jours plus tard, par voie de presse.
Conciliants, nous avons fait cette semaine une demande d'autorisation officielle à la Principauté.
3. Appel à la démission du président
Les ‘De Bontin Démission’ entendus à la fin du match contre Lille sont l’œuvre d’une minorité de supporters, dont quelques uns de nos membres. Ces chants ne sont en aucun cas une directive du bureau ou du conseil des Ultras Monaco 1994 et ne reflètent pas l’avis ni la position du groupe en général. Nous insistons bien sur le fait que les UM94 ne réclament absolument pas une démission du président De Bontin.
Comme vous avez pu le voir, la banderole approuvée par l’ensemble des Ultras Monaco « UM94 : 15 ans de passion mis en péril » ne faisait aucune référence directe ou attaque contre la direction du club.
4. Les « incidents » au Vélodrome
Concernant le déplacement à Marseille, nous vous citerons simplement ce qu'en dit Nice-Matin dans son édition du 1er octobre:
"Une poignée d'ultras est montée au grillage à l'issue de la rencontre pour récupérer les maillots des joueurs. Ce qui a provoqué la colère des stadiers, déclenchant quelques accrochages sans gravité."
Nous trouvons les tentatives de récupération médiatique de cet épisode (qui a concerné aussi d'autres groupes de supporters que les UM) largement exagérées et malvenues dans le contexte actuel.
NOTRE POSITION ACTUELLE
Nous nous refusons à parler de guerre entre le président De Bontin et les UM94. Si nous avons médiatisé les points de discordes actuels, c’est uniquement devant l’absence de réaction du club face à nos inquiétudes légitimes quand à la survie de notre association, et de façon plus large, l’existence même d’un soutien populaire de l’AS Monaco à domicile.
Ce manque de communication est le problème principal entre la nouvelle direction et notre association. Nous avons toujours su nous adapter aux différentes visions des différents présidents que nous avons connus depuis 15 ans.
A l’heure du football moderne, les marchés nationaux et internationaux ont sûrement un intérêt véritable et indispensable à la réussite d’un club. Nous estimons néanmoins que les supporters doivent rester la base d’un club en vie, d’un club avec une âme. Mis à part les questions morales de respect de leur propres supporters, les personnes d’affaire investissant dans un club de football doivent se rendre compte qu’un stade mort et vide ne fera jamais rêvé personne, que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou en Corée.
Enfin, les propos désobligeants, presque insultants, de M. De Bontin à notre égard, que ce soit dans la presse, ou dans ses lettres, nous attristent profondément. Des propos tels que "des pratiques pas très honnêtes", "Encore faut il qu'ils soient des amoureux du football" et "il ne faut pas prêter trop d'attention au chien qui hurle le plus fort" sont des attaques basses et inacceptables.
Nous avons toujours pensé qu’un président de club et ses supporters devraient être du même côté de la barrière, dans un respect mutuel. Nous attendons simplement que M. De Bontin accepte de dialoguer avec nous afin que nous puissions participer à la construction d’une ASM plus solide et toujours populaire.
Nous sommes heureux de constater que les problèmes des Ultras Monaco 1994 ne laissent pas les autres supporters indifférents et que les médias se penchent sur la question du conflit avec M. De Bontin. Certains points ayant été abordés de façon inexacte, nous faisons ce communiqué pour clarifier la situation.
PRECISIONS :
1. Abonnements
Nous tenons à signaler que nous ne sommes pas –et n’avons jamais été, en grève pour la question du prix des abonnements. Lorsque les réductions accordées à nos membres ont été abolies sans préavis, nous avons émis une protestation au club, de façon privée et discrète, car personne n’aime voir sa participation financière doubler d’une saison à l’autre. Lorsque le club nous a, après coup, expliquer sa position, nous l’avons acceptée bien qu’elle ne nous plaisait pas. Nous pensons que ceux qui insistent sur cet aspect tentent de nous décrédibiliser. Pour nous, cette affaire est close.
2. Vente de produits UM
Nous vendons nos produits depuis 1999, sous le couvert d’une autorisation délivrée par M. Campora, alors président du club, mais aussi membre éminent du conseil d’état de la Principauté. En 2004, à la demande de la Sûreté Publique Monégasque, nous sommes devenus une association de loi 1901 aux registres français, afin justement de légaliser la vente de nos produits.Cependant, ceci ne constitue en rien une licence officielle de vente.
Constatant cet état de fait, le Président De Bontin a jugé bon, et ce sans nous avertir au préalable, de faire fermer notre table de vente en tribune, à grand renforts de stadiers et d’officiers de Police, créant ainsi une grande tension qui n’avait pas lieu d’être. L’explication ne nous sera fournie que quelques jours plus tard, par voie de presse.
Conciliants, nous avons fait cette semaine une demande d'autorisation officielle à la Principauté.
3. Appel à la démission du président
Les ‘De Bontin Démission’ entendus à la fin du match contre Lille sont l’œuvre d’une minorité de supporters, dont quelques uns de nos membres. Ces chants ne sont en aucun cas une directive du bureau ou du conseil des Ultras Monaco 1994 et ne reflètent pas l’avis ni la position du groupe en général. Nous insistons bien sur le fait que les UM94 ne réclament absolument pas une démission du président De Bontin.
Comme vous avez pu le voir, la banderole approuvée par l’ensemble des Ultras Monaco « UM94 : 15 ans de passion mis en péril » ne faisait aucune référence directe ou attaque contre la direction du club.
4. Les « incidents » au Vélodrome
Concernant le déplacement à Marseille, nous vous citerons simplement ce qu'en dit Nice-Matin dans son édition du 1er octobre:
"Une poignée d'ultras est montée au grillage à l'issue de la rencontre pour récupérer les maillots des joueurs. Ce qui a provoqué la colère des stadiers, déclenchant quelques accrochages sans gravité."
Nous trouvons les tentatives de récupération médiatique de cet épisode (qui a concerné aussi d'autres groupes de supporters que les UM) largement exagérées et malvenues dans le contexte actuel.
NOTRE POSITION ACTUELLE
Nous nous refusons à parler de guerre entre le président De Bontin et les UM94. Si nous avons médiatisé les points de discordes actuels, c’est uniquement devant l’absence de réaction du club face à nos inquiétudes légitimes quand à la survie de notre association, et de façon plus large, l’existence même d’un soutien populaire de l’AS Monaco à domicile.
Ce manque de communication est le problème principal entre la nouvelle direction et notre association. Nous avons toujours su nous adapter aux différentes visions des différents présidents que nous avons connus depuis 15 ans.
A l’heure du football moderne, les marchés nationaux et internationaux ont sûrement un intérêt véritable et indispensable à la réussite d’un club. Nous estimons néanmoins que les supporters doivent rester la base d’un club en vie, d’un club avec une âme. Mis à part les questions morales de respect de leur propres supporters, les personnes d’affaire investissant dans un club de football doivent se rendre compte qu’un stade mort et vide ne fera jamais rêvé personne, que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou en Corée.
Enfin, les propos désobligeants, presque insultants, de M. De Bontin à notre égard, que ce soit dans la presse, ou dans ses lettres, nous attristent profondément. Des propos tels que "des pratiques pas très honnêtes", "Encore faut il qu'ils soient des amoureux du football" et "il ne faut pas prêter trop d'attention au chien qui hurle le plus fort" sont des attaques basses et inacceptables.
Nous avons toujours pensé qu’un président de club et ses supporters devraient être du même côté de la barrière, dans un respect mutuel. Nous attendons simplement que M. De Bontin accepte de dialoguer avec nous afin que nous puissions participer à la construction d’une ASM plus solide et toujours populaire.